lundi 20 décembre 2010
La réponse de la direction. (2010)
Mardi 14 décembre 2010, les délégués ont réussi à obtenir une réunion avec la direction, qui a cependant refusé qu'elle se tienne devant l'ensemble des étudiants de SUPINFOCOM, chargeant ainsi les délégués de rendre compte des évènements à leurs classes respectives. Un représentant de la CCI a malgré tout accepté de venir quelques minutes pendant cette réunion de 3 heures durant laquelle Anne Brotot, directrice de SUPINFOCOMGROUP, a exposé les réponses qu'elle a faites à la lettre des étudiants du 7 Décembre. Ces réponses seront jointes au bulletin de chaque étudiant de l'école. En voici une copie (les réponses sont en bleu) :
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Ben eh bien tout ça est assez positif non ?
RépondreSupprimerSi la direction se tient à ce qui est annoncé dans cette lettre (la préservation des films d'une minute en 4e année n'étant pas la moindre des bonnes nouvelles) je trouve ça assez rassurant, en ce qui me concerne.
Sans pour autant lâcher toute vigilance, je pense qu'on est sur une bonne voie.
Pour te répondre, Sebastien...
RépondreSupprimer1) La direction ne fait pas réellement preuve de bienveillance et d'écoute par rapport aux réclamations des étudiants, et notamment la demande d'une mise en place progressive de cette nouvelle pédagogie (qu'elle apporte peu ou beaucoup de changements). Ces changements ne sont pas une rupture du contrat pédagogique selon elle, et les étudiants n'ont pas à donner leur avis là-dessus.
2) A propos de la revendication principales des étudiants : une mise en place progressive de ce nouveau projet pédagogique, ce qui permettrait à tous les étudiants actuellement scolarisés à Sup de finir les études pour lesquelles ils se sont inscrits et paient tous les mois. Pas de changements majeurs selon Anne Brotot qui refuse catégoriquement cette mise en place progressive, néanmoins elle annonce une exception : ce nouveau programme entraine une nouvelle grille tarifaire qui ne s'appliquerait qu'aux nouveaux entrants. Si une mise ne place progressive peut se faire sur la grille tarifaire, pourquoi pas sur l'ensemble du projet ?
3) Peu de changements, dans ce qui est annoncé ici. C'est sur, sur le papier, ça change pas grand chose, et on peut même se féliciter de certaines amélioration (plus d'anglais par exemple). Mais une phrase me laisse perplexe : "le nouveau directeur aura comme mission de faire évoluer progressivement ces programmes de manière à donner une cohérence à chaque cycles". Je vois venir la chose gros comme une maison : ce nouveau directeur sera chargé de mettre en place concrètement tous les petits changements annoncés ou non, bons ou mauvais, et Anne Brotot (aux commandes) pourra se cacher derrière ce directeur-bouclier... Mais là j'ai peut-être un esprit trop mauvais et je vois tout en mal.
4) Pour finir, au vu de la nouvelle plaquette, et après avoir entendu le discours de Michel Ossart (responsable du "Grand Projet Stratégique" de la CCI, dixit SupinfocomGroup), la volonté de la direction et de la CCI n'est pas de faire de Supinfocom une école d'excellence avec peu d'étudiants et une vrai qualité pédagogique, mais plutôt une école à taille d'usine, avec des effectifs beaucoup plus élevés (ils ont bien parlé de plusieurs classes au sein de la meme promo...), où l'uniformisation se fait au détriment de l'originalité et de la qualité d'enseignement.
Après c'est un avis personnel.
Je souhaite bon courage aux prépas et sic qui vont subir ces changements. Personnellement je n'irai pas dans les salons d'étudiants et de formation pour défendre cette nouvelle école, et je ne sais pas encore quel sera mon discours face aux futurs candidats et aux parents d'élèves lors de la journée porte ouverte.
Sur ce ! Bon courage pour le boulot !